1. Miséricorde insondable,  
Dieu peut-il tout pardonner 
Absoudre un si grand coupable,  
et mes péchés oublier 
 
R/ Jésus je viens, je viens à toi 
Tel que je suis, je viens à toi (2x) prends moi. 
 
2. Longtemps j’ai loin de ta face,  
provoqué ton saint courroux 
Fermé mon cœur à ta grâce,  
blessé le Saint devant tous. 
 
3. On Jésus à toi je cède,  
je veux être libéré 
De tout péché qui m’obsède,  
être à jamais délivré. 
 
4. Alleluia plus de doute,  
mon fardeau m’est enlevé 
Pour le ciel je suis en route,  
Heureux pour l’Eternité. 
 
Remerciements spéciaux à l'amie Pascaline FURAHA (Fouine Laborieuse) pour le texte 
 

Il y a un enseignement qui m'a beaucoup fasciné et que je voudrais partager avec vous. 
Il est tiré de l'évangile selon St Jean, dans son 9è chapitre, du 1er au 41è verset b. 
C'est l'histoire d'un jeune homme né aveugle qui, un beau jour, croise le chemin de Jésus. 
Il nous est difficile voire impossible, nous qui voyions de nous imaginer ce que signifie le manque de vue : on ne peut mieux se l'imaginer que lorsque cela nous arrive. 
Dieu fasse que cela ne nous arrive jamais, à moi et à vous. 
Imaginons seulement qu'être aveugle c'est méconnaître les merveilles de la terre : le soleil, la lune, les étoiles et tant d'autres créatures de la nature. 
En un mot, c'est mourir vivant. 
Jésus rencontre un homme comme celui-là ; il en profite pour expliquer à ses disciples que les malheurs pareils qui nous arrivent dans nos vies n'ont d'autre raison que de faire valoir la volonté de Dieu en nous. 
Ayant dit cela, et avant que l'aveugle ait demandé son aide, Jésus fait de la boue avec sa salive, l'applique sur les yeux de l'aveugle et lui demande d'aller se laver à la piscine de Siloé. 
La foi de l'aveugle l'y conduit et ne lui permet pas de discuter. 
Je m'imagine que les hommes de nos jours, aveugles fussent-ils, se contenteraient de dire que Jésus se moque d'eux. 
L'aveugle s'y lave et recouvre la vue. 
Les Pharisiens ayant entendu cela et mécontents des oeuvres de Jésus, interpelle l'aveugle et ses parents pour des interrogatoires. 
Dans leur démarche, ils voulaient leur faire dire ou croire que Jésus était pécheur parce qu'il ne respectait pas le sabbat, qu'il ne pouvait faire quelque chose de bon. 
Ma confusion se trouve au verset 25 avec la dernière réponse que l'aveugle leur donne : "S'il est pécheur, je ne le sais pas. Je sais une chose, j'étais aveugle et maintenant je vois" 
Quelle forte interpellation ! 
Et vous, quel degré de courage avez-vous pour faire face aux multiples pécheurs qui croisent votre chemin pour faire chavirer votre foi ? 
Etes-vous aveugles ou pharisiens(voyants). L'évangeliste conclue cette histoire en disant : "Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché mais tant que vous vous considérez comme voyants, votre péché démeure."